Вареники {Vareniki – Ravioli à la pomme de terre}
par Darya
Ce n’est pas parce que j’ai une maman russe que j’ai grandi en mangeant des plats typiquement russes. Ma mère prépare de temps en temps du borsch, la fameuse soupe aux betteraves (que je n’aimais pas à l’époque, quelle imbécile !), et depuis quelques années, elle fait une délicieuse soupe à l’oseille lorsqu’elle peut mettre la main sur une grosse quantité d’oseille. Elle concocte également certains plats traditionnels pour les fêtes (bliny pour le début du Carême, koulich et paskha à Pâques…). Mais on ne peut pas dire que la cuisine russe ait fait partie de mon quotidien, et ce n’est toujours pas le cas actuellement ; je suis même plutôt ignare en la matière, et ne connais qu’un nombre très limité de plats et de recettes. J’ai découvert quelques nouveaux plats lors de mes séjours à Moscou et à Saint-Pétersbourg ces dernières années, mais je me suis surtout formée seule, dans ma cuisine, en consultant des livres et des sites Web. Depuis quelques mois, je m’intéresse aux versions slaves des ravioli.
Existe-t-il un pays sans ravioli ? Les Français ont leurs ravioles, les Italiens leurs ravioli et leurs tortellini. Les Chinois ont leurs jiaozi et autres baozi, les Japonais, leurs gyoza, les Népalais, leurs momo, les Mongoles, leurs buuzi, les Polonais, leur pierogi, les Indiens, leurs samossas, on pourrait même considérer les empanadas sud-américains et les tamales mexicains comme des cousins éloignés des ravioli. Il est impossible de tous les énumérer ici. Et les Russes aussi possèdent leur propre version de pâtes farcies, ils en possèdent même deux : les pelmeni et les vareniki.
Si mes recherches s’avèrent exactes, les pelmenis viendraient plutôt de Sibérie et seraient généralement farcies de viande crue assaisonnée d’ail et d’épices, tandis que les vareniki viendraient plutôt d’Ukraine et seraient plutôt farcis de légumes crus ou cuits, de fromage, de fruits pour une version sucrée et plus rarement de viande déjà cuite ou de poisson. J’avoue avoir un faible pour les vareniki, car les variantes admises sont nombreuses et savoureuses ; j’en fais souvent avec de la choucroute, des champignons (frais ou séchés), de la betterave, du poireau. Parfois j’ajoute des légumes, épices et herbes dans la sauce, si la farce elle-même est plutôt neutre. Aujourd’hui, je vous propose une recette classique, basique même, mais vraiment excellente, à base de pommes de terre, d’oignons caramélisés et d’aneth. Elle a eu beaucoup de succès auprès de mes copines gourmandes et du Grand, alors j’espère qu’elle vous plaira également.
Ingrédients (pour 2, en plat principal).
Pâte à vareniki (Source : Recettes végétariennes slaves, de Daria Sobowiec)
– 125 gr. de farine de blé (T 65)
– 50 gr. de semoule de blé fine
– Une pincée de sel
– 80 ml d’eau froide
– 2 c. à café d’huile d’olive
Pour la farce
– 350-400 gr. de pommes de terre farineuses, de type Bintje
– 3 c. à soupe d’huile d’olive
– 1 c. à soupe de crème liquide (ici de soja)
– 1 gros oignon jaune, pelé et émincé
– Sel, poivre fraîchement moulu et muscade fraîchement moulue (à l’œil)
Pour la sauce à l’aneth
– 5-6 c. à soupe de crème liquide (ici de soja)
– Ail en poudre (environ 1/8-1/4 c. à café)
– Sel et poivre fraîchement moulu
– 4-5 branches d’aneth, lavé et haché finement
Recette
– Préparer la farce à vareniki [la veille ou le jour même, en comptant assez de temps pour que la farce refroidisse] : peler les pommes de terre, les couper en morceaux de taille à peu près égale, placer dans une casserole, et couvrir d’eau froide. Porter l’eau à ébullition et cuire les pommes de terre sur feu moyen-fort jusqu’à ce qu’elles soient très tendres, environ 15-20 minutes. Égoutter, remettre dans la casserole, ajouter 1 à 2 cuillers à soupe d’huile et la cuiller à soupe de crème, ainsi qu’un peu de sel et une quantité généreuse de poivre et de muscade. Écraser à la fourchette ou au presse-purée.
– Pendant que les pommes de terre cuisent, faire chauffer une petite poêle sur feu moyen-doux. Ajouter 1 cuiller à soupe d’huile d’olive et faire caraméliser les oignons jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés, mais pas trop bruns, environ 15 minutes. Ajouter la moitié des oignons caramélisés à la purée de pommes de terre. Réserver le reste pour la sauce à l’aneth. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Laisser refroidir la purée complètement.
– Préparer la pâte à vareniki [je déconseille de la préparer trop tôt, j’ai eu de meilleurs résultats avec une pâte préparée 30 minutes à 1 heure à l’avance] : dans un bol, mélanger la farine, la semoule et le sel. Mélanger l’eau et l’huile et verser sur le mélange sec en remuant avec une fourchette. Lorsque la pâte commence à se former, utiliser les mains pour former une boule de pâte dense, homogène et non collante. Couvrir et laisser reposer environ 30 minutes à température ambiante.
– Préparer la sauce : dans un petit bol, mélanger la crème avec le sel, le poivre, l’ail séché, la moitié de l’aneth et le restant des oignons caramélisés. Réserver jusqu’au moment de servir.
– Former les vareniki : Préparer une plaque pour y déposer les vareniki formés. La fariner légèrement. Couper la boule de pâte en deux. Étaler le premier morceau le plus finement possible sur un plan de travail légèrement fariné. Utiliser un emporte-pièce ou un verre de 8 cm de diamètre pour former des disques de même taille. Rassembler les chutes de pâte et les étaler pour former d’autres disques. Au centre de chaque disque, déposer une cuiller à café bombée de purée de pommes de terre. Plier chaque disque en deux et bien presser pour souder les bords. Déposer au fur et à mesure les vareniki sur la plaque farinée. Répéter avec le restant de pâte. J’ai obtenu 24 vareniki et il ne m’est presque pas resté de farce.
– Cuire les vareniki : Porter une casserole d’eau à ébullition. Saler généreusement l’eau. Ajouter la moitié des vareniki. Remuer pour qu’ils ne collent ni entre eux, ni au fond de la casserole. Lorsqu’ils remontent à la surface, compter une à deux minutes et les ôter à l’aide d’une écumoire. Réserver les raviolis prêts au chaud et cuire les ravioli restants. [Il est possible de servir les ravioli ainsi, nappés de leur sauce, mais je vous conseille vivement de procéder à l’étape suivante, qui à mes yeux fait toute la différence].
– Poêler et servir les vareniki : si l’on a choisi de les poêler, faire chauffer une bonne cuiller à soupe d’huile d’olive dans une grande poêle pendant que les vareniki cuisent à l’eau. Dès qu’ils sont prêts, les ôter à l’aide d’une écumoire et les poêler, en une seule couche, des deux côtés, jusqu’à ce qu’ils soient dorés, soit environ 4-5 minutes de chaque côté. Disposer les vareniki dans des assiettes creuses, napper d’un peu de sauce, parsemer d’aneth haché et servir bien chaud. [Il est possible de précuire les vareniki et de les faire poêler plus tard. Dans ce cas, les huiler et les garder, si possible en une couche pour éviter qu’ils ne collent entre eux, jusqu’au moment où l’on souhaite les servir. Il est alors inutile d’ajouter de la matière grasse dans la poêle].
Приятного аппетита ! Bon appétit !
The English-speaking corner
Вареники : Vareniki, Russian potato « ravioli »
Having a Russian mother doesn’t mean I grew up eating typically Russian dishes. My mother makes borsch, the traditionnal beet soup (which I used to hate), and these past few years, she has been making a delicious sorrel soup whenever she can get her hands on large quantities of sorrel. For certain feasts, she prepares traditional dishes, such as bliny before Lent, and Kulich and Paskha for Easter. But I cannot say that Russian food held a central place in our household, and it still doesn’t nowadays. I actually don’t know much about it at all, I only know a few recipes. I discovered some of them during my visits to Saint-Petersburg and Moscow, but I’ve mostly been teaching myself in my own kitchen. These past few months, I got interested in Slavic versions of ravioli.
I don’t think there exists a country without its own version of ravioli. The French have their ravioles, the Italians their ravioli and tortellini. The Chinese have their jiaozi and baozi, the Japanese, their gyoza, the Nepalese, their momos, the Mongolians, their buuzi, the Polish, their pierogi, the Indians, their samossas, and I think we could consider South-American empanadas and Mexican tamales as distant cousins of ravioli. And the Russians also have their own version of stuffed (unleavened) dough, they even have two: pelmeni and vareniki.
I hope I am not mistaken, but it seems that pelmeni come from Siberia, and are usually stuffed with raw meat, seasoned with garlic and spices, whereas vareniki come from Ukraine, and can be stuffed with a variety of ingredients : raw or cooked vegetables, cheese, fruit, and sometimes even fish or cooked meat. I have to admit I enjoy vareniki more, as there are many possible variations, and all can be delicious; I often make them with sauerkraut, mushrooms (fresh or dried), beets, or leeks. I sometimes add vegetables, spices or herbs to the sauce, if the garnish I prepared is neutral. Today, I am sharing a classic and very basic recipe, but it is excellent. The garnish consists of potato purée, caramelized onions, and a dill sauce. All my gourmet-girlfriends loved it, and so does Pierre, so I hope you will enjoy it as well.
Ingredients (for 2, as a main dish)
For the vareniki dough (Inspired by a book of vegetarian Slavic recipes, written by Daria Sobowiec)
– 125 gr (4.4 oz/1 cup) all-purpose flour
– 50 gr (1.7 oz/1/3 cup) fine semolina
– A pinch of salt
– 1/3 cup cold water
– 2 tsp olive oil
For the vareniki garnish
– 350-400 gr (12-14 oz) very starchy potatoes
– 3 Tbsp olive oil
– 1 Tbsp liquid cream (I use good-quality soy cream)
– 1 large yellow onion
– Salt, freshly ground pepper, and ground nutmeg, to taste
For the sauce
– 5-6 Tbsp liquid cream (I use good quality soy cream)
– Garlic powder (about 1/8 to 1/4 tsp)
– Salt, freshly ground pepper
– 4-5 sprigs of dill, washed, dried, and finely chopped
Recipe
– Prepare the garnish [can be done a day ahead of time; if making on the same day, make sure to have enough time for the garnish to cool completely]: peel the potatoes, and cut into more or less equal sized pieces. Place in a pot, cover with cold water, bring the water to a boil, and cook for about 15-20 minutes, or until very tender. Drain, place back in the pot, add 1 or 2 tablespoons of oil, one tablespoon of cream, salt, and lots of pepper and nutmeg. Mash with a fork or potato ricer.
– While the potatoes are cooking, peel and chop up the onion. Heat a small pan over medium-low heat, add one tablespoon of olive oil, and caramelize the onions for about 15 minutes, until slightly browned, but not too dark. Add half the caramelized onions to the purée, and keep the rest for the sauce. Taste and adjust the seasoning if necessary. Let the purée cool completely.
– Prepare the vareniki dough [I don’t recommend making this dough ahead of time, it is an easy dough to work with, but is best used after 30 minutes or up to an hour of resting, and it didn’t like sitting in my refrigerator] : in a bowl, stir together the flour, semolina, and salt. Mix the water with the oil, and pour over the dry mixture, stirring with a fork. When the dough starts coming together, use your hands to form a dense, uniform ball; it should not stick to your hands. Cover, and let the dough rest for about 30 minutes at room temperature.
– Prepare the sauce : in a small bowl, stir together the cream, salt, pepper, garlic powder, the reserved caramelized onions, and half the chopped dill. Set aside until ready to serve.
– Shape the vareniki : lightly flour a large tray. Divide the dough in half. Start working with one half, keeping the remaining half covered, so it doesn’t dry out. On a lightly floured surface, roll out the dough as thinly as possible. Using a cookie cutter or glass of about 8 cm diameter (3 inches), cut out as many discs as you can. Keep the leftover dough, roll it out again, and cut out more discs, until you there is no more dough left. In the middle of each disc, place a heaping teaspoon of potato purée. Fold the discs into half-moons, pressing the edges together firmy with your fingers. Place each dumpling onto the floured tray. Do the same thing with the second half of the dough. I obtained 24 vareniki, and had only a little potato purée left.
– Cook the vareniki : Bring a pot of water to the boil. Add a generous amount of salt. Add half the vareniki. Stir so the vareniki don’t stick to the bottom of the pot or to one another. When they float to the surface, count one to two minutes, and remove, using a slotted spoon. Keep warm while cooking the remaining vareniki. [At this point, you can serve the vareniki directly, along with the dill sauce, but I highly recommend proceeding to the next stage, which I think makes all the difference].
– Pan-frying and serving the vareniki : while the vareniki are boiling, heat a large glug of olive oil in a big frying pan over medium-high heat. As soon as the vareniki are ready, use a slotted spoon to remove them from the pot, and add directly to the frying pan. Fry on both sides until golden, about 4-5 minutes for each side. Serve immediately, with a few tablespoons of the dill sauce and extra dill sprinkled on top. [If you wish, you can precook the vareniki ahead of time, and pan-fry them just before serving. To keep them from sticking, coat them delicately in oil, and try to keep them in a single layer until ready to pan fry. In this case, you might not need to add oil to the pan.]
Приятного аппетита! Enjoy!
C’est un peu entre le raviolis et le gnocchi en fait ? ça a l’air bon avec ces oignons caramélisés, l’aneth qui doit donner du goût !! c’est bien sûr quelque chose que je ne connaissais pas ! je vais même avoir du mal à me souvenir de leur nom : vareniki !! oui ravioli c’est plus facile !! hihihi !! Merci Darya pour cette nouvelle découverte !! Gros bisous
Hmm, c’est quand même plutôt des ravioli que des gnocchi ! Et le nom importe peu… c’est le goût qui compte ! 😉 Bises
Mм…как вкусно!!!
Ma mère est aussi russe 😉
Спасибо! 😉
Mine too! (зато папа англичанин – et maintenant j’habite en France avec ma petite famille a moi… – quelle joie d’etre ‘multilingue’, пускай не-граматной c моей стороны!) I have piles and piles of Russian cooking ‘journals’/’booklets’ with recipes of various provenance: if you should ever want any, ranging from soups to starters to sweets, I can photocopy and send them in the post whenever..! Ravie de vous retrouver, and can’t wait to read more! [ps, ‘Муж’ у меня обожает есть, и сын готовить пельмени! Must say I’ve yet to meet someone who doesn’t love them once they’ve tried them…]
Катя, спасибо. У меня папа Американец, а мама Русская. А я во Франции живу с пяти лет. Merci pour votre commentaire. Indeed, I cannot imagine anyone NOT loving pelmeni, especially boys. I’d be very interested in your piles of Russian recipes, what recipes do you have?
Ohhhh my goodness. This is a recipe! This is how they eat where my grandma lives and I love that you made the dough yourself here, Darya. The garnish looks amazing and I love that you take the extra time to pan sear these in the end. The same thing you talk about in not being extremely familiar with Russian food happened to my husband. His parents are from Colombia and his mom doesn’t really make traditional Colombian dishes. Sometimes, but not usually. I’ve sort of tracked down what I can to familiarize myself with these dishes. It’s great that you’re doing it and so well too! I can’t wait to try this.
Thanks, Amanda! I love this dough, it is perfect to work with, and the addition of semolina yields quite a light result. And I do believe the searing in the end should be compulsory, even if it is not traditional.
I have a long list of Russian dishes I need to teach myself to make, including all those recipes my mom makes for feasts (which are a lot of work) I also really enjoy learning about the history of all those dishes… it is funny how in emigration one inherits certain parts of a culture, but not others.
argh! je viens de perdre mon commentaire!
bref, je disais que cet article est super! effectivement chaque pays a son ravioli. au vietnam il y a le ha cao, dont la pate est a base de riz (pate blanche), alors que les chinois sont à base de blés (pate jaune)… mais maintenant ils cohabitent tous dans la joie et la bonne humeur d’un panier vapeur à dim sum 🙂 et il y a aussi les banh cuon, un ravioli géant qui est le plat préféré de 99% des vietnamiens 🙂
Ton plat me fait baver et me réconcilie avec les pelmenis car j’étais restée sur une experience mitigée en Russie. Avec des amis, on avait partagé une assiette surprise de Pelmenis et j’étais tombée sur LE pelmenis au foie… je crois que j’aurais préféré tomber sur les tiens!! il ne me reste plus qu’a tester ta recette!
bises
Oui, les Asiatiques ont vraiment perfectionné l’art du ravioli. Ils sont si bons et variés, j’adore.
Des pelmeni au foie… beurk. Je comprends que la « surprise » ne t’ait pas réjoui. C’est sûr que mes vareniki devraient plaire à un plus vaste public. 😉
J’aime bien découvrir de nouveaux plats, changer de cuisine moi qui suis issue d’une lignée de cuisinières françaises. Dans ce cas précis, je reste dubitative concernant l’association: pâte à ravioli+ farce à la pomme de terre. J’attendrai qu’il fasse un froid sibérien pour tester 😉
Je peux comprendre que l’association te surprenne, mais je t’assure que c’est vraiment bon ! Un mélange de pomme de terre et de cottage cheese pourrait peut-être plus te tenter ?
These look so delicious and perfect. It’s true that so many cultures have a take on ravioli! Long live dough with stuff inside!! 😉
Thanks, Randle!
Americans contribute the Twinkie. Just kidding.
Just had to look Twinkies up as I had no idea what they were, and… gross! Haha!
I know! Shameful. People panicked last year when the factory almost shut down. -_-
Oh my Darya, this looks delicious!!
Given how you prepared them, these are considered Perogies in America.
Ravioli to us is a pasta cooked in liquid, typically water and typically stuffed with anything but potatoes, hahaha!
Perogies on the other hand, are potato stuffed dough that are prepared very, very similar to how you did here, boiled and then pan-fried.
Anyway, didn’t mean to go on and on 🙂
I like this dish a lot, especially with that sauce!
This is a great winter comfort food too. Hmmm… 🙂
In France most people don’t even know what pierogies are! I had to find some other way of describing these. 😉
Je suis très tentée de tester cela pendant les vacances. Par quoi peut on remplacer l’aneth (pr des pb d’allergies) ?
Hmm là tu me poses une colle, parce que le goût de l’aneth est irremplaçable. Peut-être du vert de fenouil ? Ou simplement du persil ?
These are BEAUTIFUL Darya!! Such delicately formed little parcels of deliciousness! I’m a big fan of pierogi so these kind of remind me of pierogi filling (I have some Polish friends) but the stunning sauce with garlic and cream just lifts it to another level. I cannot wait to make this! Merry Christmas lovely, I hope that this last remaining week goes well! xxx
Thank you, Laura. These are the same as pierogi, and the sauce does lift it to another level. Merry Christmas to you and your family!
This looks delicious. Beautiful comfort food.
Thanks!
Making yourself familiar with the food of that reflects the culture of your family defines a small part of who you are, an important marker of identity. This style of food is not well known in Australia, but potatoes and dill work for me.
I agree, which is why I am so curious about Russian cuisine.
I love the idea of dill, and cream, and soft potatoes mingling together. My mouth is watering. I can’t wait to try make this!
Thank you. It is a great combination!
Coucou 🙂
Comme toujours, tu es passionnante à lire ! 🙂 Merci pour toutes tes explications et cette très jolie recette !
Plein de bisous ❤
Merci ! Je suis ravie qu’elle te plaise. Bises
miaaaaam !
Just wow!
Thank you!
Pan searing and then topping with your sauce and dill makes for a delicious little treat.
I agree! The golden crust is what makes it special!
C’est drole j’ai goute un plat similaire en Sardaigne – les culugiornes, qui sont des sortes de raviolis farcis a la pomme de terre, au fromage et a la menthe. Incroyable qu’on trouve des recettes traditionnelles aussi similaires malgre la distance!
Je ne connaissais pas ce plat, effectivement, ça a l’air délicieux, avec le fromage et la menthe fraîche ! Celle-ci est plus rustique, mais très bonne aussi.
vareniki are really excellent, aren’t they? I find that I like any cuisine’s version of a dumpling though 🙂
Yes, I love any country’s dumpling. But stuffing dough with soft mashed potatoes is special! 🙂
I WANT this! Also came to say: Merry Christmas dear Darya! Happy Holidays! love -azita
Thank you, for the good wishes, Azita! Happy holidays to you, and all the best for the upcoming New year. I hope to read many more wonderful posts with great illustrations on Fig&Quince!
Très appétissantes ces ravioles! Mais je suis toujours dépitée par le temps de préparation et la vitesse de disparition de ce type de plats…
Encore bonnes fêtes de fin d’année!
Bises et @++, Anne.
C’est vrai que ça prend un peu de temps, mais une fois de temps en temps, ça vaut le coup ! Et on n’en trouve pas des comme ça dans le commerce. Bonnes fêtes de fin d’année !
Superbe ! Et terriblement tentant !
Merci !
I wanted to stop back by to wish you a happy New Year.
Thank you, Karen. And a happy New Year to you too!
Merci pour tes voeux ma chère Darya ! a mon tour de te souhaiter une très bonne année 2015 ! Je souhaite qu’elle soit riche en joie et en bonheur à partager avec ta petite famille. Une belle réussite dans tes projets et une bonne santé. Je souhaite aussi que l’on continue de partager nos recettes encore très longtemps ! Je t’embrasse affectueusement !
Merci pour tes gentils vœux. A très bientôt pour de nouvelles recettes. Bises
I think you were telling me about these? They look delicious and you must be patient as they look like a work of art.
I’m in Le Touquet now and feeling ill,… on the 31st I got flu, damn it! Anyway its a false alarm, the year must get better! Happy New Year Darya, lots of love! xx
Hello Sofia, yes, I was telling you about these! They are a bit of work, but really worth it! I am sorry you are ill, flu is really not fun, but I guess it can only get better in the New Year! Best wishes to you and H.! (did you guys like the fromage sans nom?) xoxo 🙂
Best wishes to you and Pierre too! We did try the fromage sans nom! I really liked it! I was unsure if we are supposed to eat the crust or not (I do like eating them) so I sort of ate half of my crust. xxxx
Thank you, Sofia! I do eat the rind of the cheese-with-no-name, no problem! Glad you liked it. 🙂 Bises
Ouh là là, ça fait des mois que je ne venais plus sur la blogosphère par manque de temps et d’énergie… J’ai raté pleins de choses passionnantes. En route pour la mise à jour gourmande sur Tortore ! (et pour faire la maline… Il y a sur mon blog des mantis ouzbeks… Là bas aussi on mange des raviolis !)
Oui, je connais les mantis, j’irai voir ta recette !
Your recipe brings up studenthood memories: Back then, I used to buy deep-frozen potato-stuffed pelmeni at the supermarket that we served with schmand and cinnamon for many flat-sharing community dinners :-). For sure, your gorgeous vareniki are even far better, they look so mouthwatering that I will try them, soon.
Thank you so much, Claudia. I am happy you like my vareniki. Those frozen pelmeni sound like the perfect student food, I used to buy frozen (meat) pelmeni from the Russian shop down the street when I still lived at my parents’ in Paris. They were good, but nowadays, I’d rather make my own! Happy new year to you!
Très sympa, la cuisine russe m’attire beaucoup et je pense que je vais m’y coller cette année 🙂
Merci Marie. La cuisine russe est souvent très basique-rustique, mais certains plats sont vraiment bons, notamment les soupes.
Je ne m’étais jamais intéressée à la cuisine Russe mais j’ai beaucoup aimé cette recette, assez simple à faire et très bonne. Ca me donne envie de découvrir d’autres recettes de ce pays.
Merci, la cuisine russe est souvent très basique, avec des ingrédients simples (betteraves, choux, pommes de terre) et beaucoup de soupes et de plats mijotés. La dureté du climat sur la plus grande partie du territoire ne permet pas une grande sophistication dans les recettes, mais je tenterai d’en publier d’autres de temps en temps !
Vareniki est une appellation d’origine Ukrainienne et non pas russe. 😉
Avez-vous lu le texte de mon billet ? C’est ce que j’y ai écrit.
Merci pour cette recette. Faite pour le réveillon de Noël. Un régal: ce fut unanime.